dimanche 8 mars 2009

Désignation comtale en période de crise

Le 18 février dernier se sont clôturées les élections comtales de Franche-Comté tandis qu’une crise éclatait du côté de Pontarlier ; la liste Groupe de Réunification Comtois (GRéC) arrivant en tête des scrutins sans majorité absolue avec 37.5% des votes.

Petit tour d’horizon sur ces élections hors du commun et la difficulté qui s'en suivit afin de désigner le franc comte.

Depuis plusieurs semaines, trois partis politiques tentaient de remporter les élections comtales de Franche-Comté. Parmi eux, on pouvait ainsi retrouver la liste CAT (comtois avant tout), un parti relativement ancien avec à sa tête la comtesse Macricri Adams de Mélincour de Nozeroy, mais aussi les membres de la liste GRéC guidés par Elaessya (anciennement membre de Énergie Franc Comtoise) ou encore les membres de Franche Comté Renaissante (FCR) menés par le baron _Max de Mazière. Le 18 février, GRéC arrivait finalement en tête suivi de très près par les deux listes concurrentes.

Au même moment, une crise sans précédent éclatait en la ville de Pontarlier, la maire Arcas ayant prononcé l’indépendance de sa ville et proclamé la République.

S’en sont suivis de nombreux débats au parlement et en agora pour déterminer qui serait à même de succéder à Leconquérant au poste de franc comte, la majorité absolue n’ayant pas été atteinte par GRéC lors des élections comtales et la crise de Pontarlier prenant de l‘ampleur avec l’intervention du Lion de Juda, la désignation du franc comte s’annonçait particulièrement tendue.

En définitif, après huit jours de concertation et quatre votes successifs, le baron _Max de Mazière (groupe FCR) fut reconnu franc comte, le 26 février, après entente entre les différents partis. Au même moment, la crise de Pontarlier prenait fin, grâce à l’intervention de la population pontalissienne, de l’armée comtoise, de l’Ordre des Lames, de l’Ordre des templiers et des Saintes Armées Romaines.

Cette désignation a été la plus longue de l’histoire de Franche-Comté, habituellement les désignations se déroulent en à peine deux tours.

Interrogée sur une possible corrélation entre la Crise de Pontarlier et la longueur de la reconnaissance du franc comte, la comtesse Macricri tête de liste des CAT répond : « Indirectement oui d'une certaine façon, puisque le mandat qui se profilait se présentait comme difficile, on ne voyait pas un débutant prendre le mandat. »

Pour la tête de liste de GRéC, Elaessya, la réponse est nettement différente : « Honnêtement je dis non. Certes cela a du jouer quelque peu. En politique, quand il y a de gros problème dans un secteur, une effervescence s'opère. Parfois c'est l'inverse. Les gens sont perdus et ne savent plus que faire. Et la Franche Comté avait besoin d'un Comte, en conséquent, et ce de manière urgente. Le souci, c'est que d'aucun des partis ne voulaient céder. »

Le nouveau franc comte _Max, a quand à lui une autre vision des choses : « En théorie, avec les résultats des élections comtales, nous étions déjà dans une impasse quant à la désignation du comte, puisque sans réelle majorité se dégageant du scrutin. La crise de Pontarlier a peut-être amené à se poser des questions qui aurait été survolées sans cela. Il a fallu peser le pour et le contre et déterminer son vote en conséquence. En fait, nous n'avons pas cherché à élire à la va-vite, parce que c'était urgent de le faire, mais bien à élire posément, parce que la situation ne permettait pas l'erreur de l'empressement, avec laquelle il aurait fallu compter deux mois durant. »

Au final, si la crise a pu être ou non un élément précurseur de la longueur de la désignation du franc comte, il n’en reste pas moins que la Franche Comté est désormais doté d’un tout nouveau conseil comtal opérationnel et que les allégeances ne vont plus tarder à avoir lieu ; la crise étant terminée.


Epsonstylus
(Article paru le 7 Mars 1457 pour AAP, mais à peine lisible)

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