dimanche 28 décembre 2008

La Rumeur

A l'aube de l'année 1457, il est un phénomène philosophique et sociologique dont j'aimerais vous entretenir car elle est à l'origine d'une véritable chasse aux sorcières dans notre Comté, la rumeur.

Inspiré du rituel sacrificiel, il existe un modèle permanent de persécution contre le bouc émissaire que l'on retrouve de tous temps, à travers toutes les cultures. Fondée sur une série de stéréotypes qui gravitent autour du fantasme de conspiration, la rumeur fait toujours partie du scénario des persécutions quelqu'en soient les acteurs religieux, politiques ou idéologiques. " Qui veut noyer son chien, l'accuse de la rage ". La rumeur est là pour expliquer Comment et Pourquoi le chien a attrapé la rage...

Face à la complexité des problèmes sociaux et au sentiment d'impuissance qu'elle génère, il est tentant de trouver des responsables à condamner.
Les rumeurs sacrificielles sont des récits de diabolisation qui visent à transformer en bouc émissaire une victime de la violence sociale. Ces rumeurs ont pour fonction d'induire une trame collective au cours de laquelle le public, fasciné par un récit qui répond aux besoins inconscients de l'imaginaire collectif, perd contact avec ses références habituelles, se libère de ses interdits et de ses censures morales pour exprimer une violence symbolique ou réelle.

Trois phases sont générées par la rumeur sacrificielle :

- L'irréalité
- la fascination
- Le sacrifice



1) L'irréalité

L'imaginaire se nourrit d'une ambiance passionnelle propice à la confusion et au surgissement de la rumeur sacrificielle. Le fantasme de conspiration est le décor dans lequel s'agitent les acteurs de la rumeur. En déstabilisant les références habituelles ce climat tend à effacer l'esprit critique, les facultés de jugement et l'ancrage de la conscience collective dans le réel.
(Ce qui interesse la rumeur, ce n'est pas de dire le réel, mais de le modifier. A partir du moment où les faits réels sont considérés comme une déception, autant se détourner d'eux et de se préoccuper de leurs contours).


2) La fascination

La propagation de la rumeur. Destabilisée, coupée du réel, la conscience collective est embarquée dans un phénomène de trame fondée sur la suggestion et la fascination.
Au cours d'une trame, la conscience collective est focalisée sur un seul sujet, une seule personne et oublie tout le reste, la rumeur suit alors un cours souverain, c'est la certitude par excellence.
Plus la rumeur s'éloigne de la source qui l'a fait naître, plus elle grossit et se nourrit des fantasmes de ceux qui la colporte. Alimentée par l'intolérance et l'ignorance, la rumeur est l'arme anonyme d'une majorité silencieuse qui n'a souvent rien d'autre à dire que de répéter stéréotypes et slogans qui sont le fond de commerce de la propagande médiatique.


3) Le Sacrifice

C'est l'expression de la violence. On tue le bouc émissaire au cours d'un sacrifice expiatoire. La rumeur est une flèche qui est tirée dans une atmosphère d'anxiété et d'incertitude et lorsque l'on sait qu'elle va faire mouche.
La rumeur est bel et bien une forme d'assassinat. Dans notre démocratie, l'arme politique la plus redoutable est l'utilisation de la rumeur.


Comment s'en sortir ?

La rumeur est une violence sociale destructrice, dont sont victimes tous ceux qui, involontairement sont poussés sur la scène publique pour jouer malgré eux le rôle de bouc émissaire. La rumeur opère alors un véritable envoûtement qui s'empare de l'intimité personnelle d'un individu pour le réduire au rôle fonctionnel de bouc émissaire dans un scénario expiatoire.
Parmi les victimes de rumeur, certains trouvent un entourage qui leur permet de résister. Ceux qui s'en sortent, savent que ce qui ne tue pas, rend plus fort.
Par contre, beaucoup auront du mal à s'en remettre, certains somatisent, déclencheront une maladie, seront détruits à vie.....


Climats, économie, épidémies, circonstances politiques... Nous souffrons des guerres, des disettes, des maladies comme la peste (25 millions de victimes il y a 100 ans dans toute l'Europe), de nombreuses jacqueries réprimées. Beaucoup de gens ont perdu leur orientation religieuse. Il y a toujours des catastrophes qui ne permettent pas aux gens d'avoir assez d'optimisme et d'espoir.
Les récoltes sont maigres et les gens meurent de faim. De telles circonstances couvent la haine et la violence dans la population.
Etant affaiblie, la population cherche un coupable, quelqu'un responsable de leurs misères. On essaye de trouver l'explication dans la religion et on commence à poursuivre les hérétiques.
Alors on marginalise et on persécute des personnes un peu différentes à cause de leur apparence (trop belles ou trop laides) de leur position sociale (trop riches ou trop pauvres). La chasse aux sorcières devient un phénomène d'envergure européenne à cause de l'invention il y a peu de l'imprimerie. Ainsi de tels médias, contribuent au développement de la persécution.

A notre époque, Nous, les femmes, sommes infèrieures et vivons sous la loi des hommes. Il y a une mysogynie de la part de l'Eglise. Selon les clercs, nous sommes pècheresses, sottes et dangereuses. Rappelez-vous un certain abbé qui, il y a 200 ans nous traitaient de " sacs de fiente ". A l'heure actuelle on nous qualifie de " mâles déficients ".

Dans le monde laïc, on montre des images plus positives de notre aura. On nous présente comme aimante et prudente.


Conclusion



La chasse aux sorcières ne sera pas le seul exemple d'une hystérie collective qui s'est déclenchée il y a peu et qui est alimentée par des rumeurs. Nous avons parlé d'autres évènements qui suivent plus ou moins le même modèle dû à un choc initial, une situation inquiétante, insupportable, entraînant une théorie de complot avec recherche d'un coupable, médiatisation de cette explication permettant de soupçonner n'importe qui, souvent par des on-dits, des rumeurs et conduisant... au bûcher.


Informations provenant de "feu" mon grand-père, ancien professeur d'histoire, j'ai simplement mélangé ses sources avec un travail personnel sur la propagation de la rumeur...

Larrycool (carapace d'acier, coeur d'or)

Création du premier parti unipersonnel : le PAAA

Hier en gargote Franc comtoise, Eiddin de Margny-Riddermark, Seigneur de Pusey, a pris la parole publiquement du haut de son estrade pour annoncer la création d'un nouveau parti.

Voici la retranscription de son discours :



Franc-Comtoises, Franc-Comtois !

Je me présente je suis Eiddin de Margny-Riddermark, je fus septième de la liste AP et septième de la LU.
Vous m'avez peut-être vu récemment lors des élections proposer quelques idées pour la Franche-Comté. En effet j'en ai beaucoup a présenter.

C'est pour cela que je monte sur l'estrade en ce jour pour vous annoncer la création du premier parti unipersonnel de Franche-Comté ! Le PAAA.

Per Aspera Ad Astra, c'est ma devise. En Français : Par des sentiers ardus jusqu'aux étoiles.

Signe de mon désire de voir s'élever la Franche-Comté !

Certes un parti unipersonnel ne laisse que très peu de liberté d'expression à d'autres membres, mais nous pourrons discuter avec le PAAA pour faire évoluer son programme. Ou bien vous pourrez rejoindre un éventuel comité de soutien.

Ainsi je proposerai des réformes majeures pour la Franche-Comté tout en respectant ce qui a été fait par les précédents. Ce que j'entends par majeur me demanderez vous ? Hé bien... Actuellement je travaille sur une nouvelle constitution. Elle devrait être achevée d'ici là deux semaines.


Nous tenterons d'obtenir une entrevue avec ce messire pour en savoir plus sur cette entreprise, et nous vous tenons au courant de l'avancement du projet!

samedi 27 décembre 2008

Discours d'Elaessya

Elaessya fut élue maire de Vesoul la veille de Noël, avec 83.6% des votes en sa faveur, battant ainsi à plate couture Loupphoque, Gromukus, et 1legolas.

Ces deux derniers sont d'ailleurs actuellement poursuivis en justice, pour irrespect des lois encadrant la candidature au poste de maire.
En effet, 1legolas s'est présenté à la mairie de Vésoul alors qu'il est citoyen pontissalien, et ce de manière délibérée pour soutenir un candidat frauduleux : Gromukus.
Ce dernier, lui, s'est porté candidat alors qu'il est citoyen de vesoul depuis moins de deux mois, ce qui est contraire à la loi.

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Voici la retranscritpion du discours d'Elaessya, déclamé sur la halle vésulienne.

Mes Chers amis.

A la fin de mon troisième mandat, au début du quatrième en tant que Maire de Vesoul,

Je souhaite vous inviter tous à faire une fête en l'honneur de citoyens exemplaires,
Des hommes, des femmes, qui m'ont été d'une aide précieuse tout au long de ces derniers mois.

Elaessya sourit en voyant les mines réjouies de l'assemblée.

Je voudrais donc remercier chaleureusement :

Artifice, mentor de toujours, à qui j'ai donné bien de la peine dans mes débuts, et qui par la suite s'est toujours rendu disponible pour moi, faisant de son mieux pour m'aider lors d'entreprises humaines, festives, politiques, organisationnelles, financières et commerciales.

Debenja, devenu pour moi un allié et un ami fidèle, donnant son opinion, débattant, et contribuant ainsi, au sein du conseil municipal, à faire avancer les choses.

Derdekan, un brave citoyen qui en veut, actif, donnant de son temps et de sa personne en discussions fructueuses, défendant ses idéaux et sa pensée, qu'elle diffère ou non des autres.

Isabelle2, qui oeuvre en notre gendarmerie avec brio, efficacité et rapidité, sans tergiverser, pour le bien être des citoyens abusés. Vous êtes à mon sens, une personne de grande valeur, sur qui tout Vesulien pourrait prendre exemple.
Père Anteu, qui animez si bien nos vies, du baptême à l'enterrement, qui apportez tant de gaité par votre présence...et votre vin de messe ! Je suis avez vous de tout coeur et vous souhaite bien plus qu'à nul autre d'accéder au poste d'Archevêque. Ce sera pour moi un grand honneur que vous deveniez mon supérieur hiérarchique.

Eiddin, qui venez d'arriver au conseil municipal et qui déjà faites tant, vous décarcassant comme personne pour redonner à notre belle ville un nouveau souffle de vie. Je salue cela et ne puis que vous féliciter pour vos belles initiatives et vous encourager à continuer ainsi.

Enfin, je salue les éternelles Dames de Vesoul : Hortense, Hanadora, Pixelle et Lassa qui mettez de l'ambiance sur la Halle et chez Hortense Wink

J'en ai terminé pour le discours "surprise" ! Ce n'était pas un grand discours, il fait trop froid ! Mais je pense que le travail de ces personnes doit être salué. Je voulais leur témoigner la reconnaissance qu'elles méritent amplement.

Maintenant, allons boire un coup !

vendredi 26 décembre 2008

Réélection de Celiah à la tête de Luxeuil

Aujourd'hui, Celiah a été élue maire de Luxeuil avec 61, 7 % des voix, contre Darkcelt, qui a obtenu 38,3 %.

Voici l'annonce qu'elle avait passé pour agrémenter sa candidature :

Comme à chaque élection de nouveaux candidats tentent leur chance.
Je n'aime pas trop les élections trop faciles alors je me présente,toutefois j'ai un projet pour cette ville.
Donner aux Luxoviens un maximum de liberté en fonction des moyens de la ville. Mais aussi représenter la ville haut et fort au parlement.
Je suis donc en rupture totale avec mes précédentes politiques, pourquoi ? car la vie est courte et que les habitudes économiques ne sont plus forcément adéquates aujourd'hui.
Comme à chaque fois, je vous demande de bien réfléchir pour qui vous votez, votre destin en dépend.

petit CV :
2 fois maire en 3 ans
7 prises de mairie par révolte.
quasi 2 ans de conseil municipal
9 jours de prisons pour avoir ridiculisé le comté lors d'une prise d'assaut de la mairie.



Nous rappelons qu'il y a un mois, Celiah a été jugée coupable de haute trahison pour prise de mairie sans autorisation, ventes excessives sur le marché en utilisant ses fonctions de mairesse illégalement et abus de pouvoir pour avoir lancé des procès sans réel motif.

Que pouvons-nous attendre ou bien craindre de cette élection ?
Pourquoi le peuple luxovien donne-t-il toujours sa confiance à cette femme?
Quel est le point de vue du Parlement à ce propos?

Ces questions restent en suspend mais nous tenterons d'y répondre dans les jours qui viennent.

mercredi 24 décembre 2008

Annonce du Procureur et du Juge

Le dépôt des candidatures pour le poste de Greffier de justice est ouvert


Codex Livre I : Droit pénal et civil en Franche-Comté
Chapitre 4 : Des droits et devoirs des institutions et mandats publics de Franche-Comté
Article 5 : Greffier de Justice

Alinéa 1 : Son rôle : Le greffier est chargé d’assister les postes concernant la justice et la prévôté.

Alinéa 1.1
Il est le dépositaire des différentes plaidoiries et témoignages de la défense dans le dossier de l’accusé se trouvant à la Cour de Justice, et cela quotidiennement. Il peut aussi classer les différentes affaires pour connaître l’état d’avancement de la procédure.

Alinéa 1.2
Il devra assurer un suivi des procès dans les dossiers de la prévôté, destiné à tenir informé les gendarmes de l’aboutissement de leurs investigations.

Alinéa 1.3
Un de ses rôles consiste à soumettre des dossiers nécessitant la présence d'un avocat
au bâtonnier. Le greffier se doit ensuite de signaler la prise en charge d’un accusé au procureur dans les plus brefs délais.

Alinéa 1.4
Le greffier peut s’occuper de l’aménagement de la Cour de Justice, ce qui amène à faciliter le travail des autorités concernées.


Pour pouvoir prétendre à la charge de greffier, le candidat devra remplir les conditions suivantes :

- résider en Franche-Comté depuis plus de 4 semaines

- des qualités de lecture et de compréhension, ainsi qu'une excellente élocution (faire preuve de qualités d'écriture irréprochables)
- rédaction d'un CV ainsi qu'une lettre de motivation clairs et concis un casier judiciaire vierge en Franche-Comté (excepté les infractions mineures) ainsi que dans les comtés et duchés chez qui nous avons traité de coopération judiciaire ou d'alliance
- éventuellement des lettres de recommandations de personnes de valeur

Selon la loi, le greffier est soumis à la loi sur le non-cumul des mandats.
Il ne peut donc exercer ce poste en même temps que la fonction de maire, conseiller comtal ou militaire. Vous pouvez déposer vos candidatures par missive privée auprès du juge Fabulous
ou
du procureur Alaellyra
.

La période de mise en candidature sera d'une durée de une semaine à partir de ce jour. Toutes candidatures reçues ultérieurement à cette période ne seront pas retenues.

mardi 23 décembre 2008

Discours de fin de Mandat du capitaine sortant

Voici le discours de fin de mandat de Léonin, le Capitaine sortant, prononcé sur la place des cérémonie des quartiers de l'armée.

Soldats !Ces derniers moments ont été pour tout le monde très difficiles.
Mais vous avez pu prouver, malgré ce que des médisants ont pu brailler par ci par là que vous saviez être des femmes et des hommes d'honneur. Vous avez pu prouver que vous pouviez défendre à tous prix votre contrée, votre famille, vos amis ! On sait que la Franche-Comté peut compter sur vous tous, que vos supérieurs peuvent compter sur chacun d'entre vous. Au nom de tout le peuple de Franche-Comté, je vous en remercie, chacun d'entre vous, quel que soit votre rade ou votre fonction.
Maintenant, bonne chance et surtout bon courage à vous tous ! J'espère qu'on se reverra dans de meilleures conditions ou sur un terrain de bataille. Je ne serais jamais loin pour patauger dans la boue à vos cotés pour défendre notre région.



Durant cette cérémonie l'aspirant Xaven a enfin été promu au grade de Lieutenant de la garnison de Pontarlier, cette dernière retrouvant donc un meneur officiel.
Hsce l'aspirant de la garnison de Poligny, l'ex-Aumonier-chef et actuel Capitaine Greenwarrior, ainsi que le soldat Luxovien Adeloas et le réserviste saint-claudien Theoldprez ont reçu la médaille de la gratitude.

Annonce du Saint Conseil diocésain de Besançon

Au nom de son éminence Monseigneur Huon, du Conseil Diocésain, de tous les curés, et de tous les parroisiens de Franche-Comté, je tiens à féliciter le nouveau Conseil élu par les Franc-Comtois, et son nouveau Comte, Leconquerant.

Puisse ce nouveau mandat être fructueux pour notre région entière et nos habitants, et qu'il apportera la paix...

Le Conseil Diocésain de Besançon souhaite continuer le travail avec les pouvoirs Franc-Comtois, afin de faire perdurer notre Église en FC et nos valeurs, qui nous sont si chers.

Je vous souhaite encore à toutes et à tous un bon mandat, qui j'éspère, se passera dans le calme et dans la Paix d'Aristote!

Que Dieu vous garde!

Père Anteu
Représentant du Saint Conseil diocésain de Besançon


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Les joies de la lutte pontissalienne

En ce moment, le tournoi de Noël de lutte pontissalienne bat son plein.

Pour ceux qui ne connaitraient pas encore ce sport fascinant ou ceux qui voudraient s'en remémorrer les règles, n'hésitez pas à vous rendre dans les locaux officiels!

La gargote bout d'animation, si ce n'est d'agitation, à la vue du spectacle offert par les lutteurs qui rivalisent d'adresse et d'ingénuosité pour se poutrer mutuellement, sous les commentaires explosifs des arbitres ; Dwiral, le Comte Debenja et Doko .

Voici la liste des combats :



  • le zélé septhalien Crro contre Fabulous, le Fabuleux Blond
  • Hanadora la tueuse de vaches contre le Lutteur Fou de Vesoul, le seul l'unique, Debinator!
  • le Baron rouge Greenwarrior contre Jontas
  • Lothilde, la baronne enragée, Contre victor Marcus de Sparte dict "Occorax" celui qui a un poste au HCI qui sert a rien
  • la Rebelle Poilue Jasona contre Imladris le bourreau
  • Alaellyra contre Elaessya
  • Deus luttus Pontissaliennus Doko contre Chabalou Shenkj
  • Gibet furieux Dwiral contreeeeeeee le Copulaire Sirius

Deux combat ont déjà pris fin, se soldant par les victoires d'Occorax et de Crro.

Nous vous conseillons chaudement de courir soutenir vos lutteurs favoris ou bien huer ceux que vous ne portez pas dans votre coeur, le tout dans une ambiance électrique avec une profusion de bière bon marché : la Binouse "fend la tête", boisson officielle du tournoi.

Attribution des postes

Le Franc comte a publié l'attribution des postes, que voici :

Alaellyra : Procureur
Crro : Porte-parole
Kiboki : Bailli
Katarina : Prévôt des maréchaux
Debenja : Commissaire au commerce
Derdekan : Commissaire aux mines
Leconquerant : Comte
Greenwarrior : Capitaine
_Max : Intendant
Dina70 : Connétable
Wils0123 : Chancelier
Fabulous : Juge

lundi 22 décembre 2008

Nos Meilleurs Voeux


La rédaction du journal tient à souhaiter à tous les Francs-Comtois:
Un Joyeux
Temps des Fêtes!

À MÉDITER

AVOIR " DU CRAN "
par Larrycool

Savez-vous ce que c'est ?

Eh bien! Ce n'est pas toujours accomplir des actions d'éclat ou se faire remarquer par une audace particulière mais plutôt avoir le courage de regarder la difficulté en face avec la volonté de la surmonter.

Lisez cette histoire vécue...

Il y a quelques années de cela, un jeune soldat qui devait se distinguer par de nombreuses actions d'éclat, notamment pendant la bataille de Grandson contre les Suisses fit preuve d'un courage à toute épreuve, il savait parler à ses hommes et leur donner un moral incomparable dans les moments les plus graves.

Un jour devant Grandson, il s'agissait d'aller reconnaître une position ennemie fortement défendue. La mission était dangereuse, il s'adressa en ces termes à l'un de ses camarades :
- Tu vas escalader ce mur!
- Oui!
- Tu rencontreras une sentinelle!
- oui, dit l'autre inquiet
- Elle t'enverra une volée de flèches
- ...oui
- Cette volée te manquera!
- Oui dit l'homme rassuré
- Alors à ton tour tu banderas ton arc et tu tireras!
- Oui
- Et tu tueras la sentinelle!
- Oui

Et tout se passa exactement comme l'avait prévu le jeune soldat.

Donc : triompher d'un obstacle est bien souvent une question de volonté. En matière de soule ce n'est pas toujours le plus fort qui l'emporte, mais le plus courageux.

Il en est de même pour les réussites scolaires...

NE L'OUBLIEZ PAS!


PS : L'annexion de la Suisse fut un échec et cette histoire est passée aux oubliettes...

samedi 20 décembre 2008

Dernière heure... Un gouvernement de coalition en Franche-Comté

Le résidents de Franche-Comté se sont exprimés. Ils ne sont pas parvenus à élire un gouvernement majoritaire. Les résultats du scrutin se répartissent comme suit:

Liste d'Union" (LU) : 53.7%
Du sang, des boyaux, de la rate et du cerveau" (DSDBDREDC) : 46.3%

Les postes au Conseil seront attribués à:

1 : Alaellyra (LU)
2 : Crro (LU)
3 : Kiboki (LU)
4 : Katarina (LU)
5 : Debenja (LU)
6 : Derdekan (LU)
7 : Leconquerant (DSDBDREDC)
8 : Greenwarrior (DSDBDREDC)
9 : _Max (DSDBDREDC)
10 : Dina70 (DSDBDREDC)
11 : Wils0123 (DSDBDREDC)
12 : Fabulous (DSDBDREDC)

Nous connaîtrons sûrement dans les prochains jours l'attribution des charges et le nom du prochain Duc de Franche-Comté.

UN BON CONSEIL

par Larrycool (carapace d'acier, coeur d'or)

Le roi Louis IX, qui est resté dans l'Histoire du Royaume de France sous le nom de Saint Louis, revenait de croisade en l'an 1254 et se trouvait à Hyères, lorsqu'un seigneur lui fit amener en présent deux magnifiques chevaux, et lui demanda audience.

Le roi le reçut, l'écouta longuement
et le remercia, puis il lui accorda satisfaction.

Le sire de Joinville, compagnon et conseiller de Louis IX, s'adressa alors au souverain :
- Sire, permettez moi de vous demander si vous avez mis tant de complaisance à écouter les plaintes de ce seigneur parce qu'il vous a auparavant fait don de deux beaux chevaux ?
- C'est exact, dit le roi bien franchement. Mais pourquoi me posez vous cette question ?
- Parce que Sire, vous avez vous-même
fait défense à vos juges, prévôts et baillis, de ne jamais accepter de présents qui puissent les rendre plus favorables à la cause des donateurs.

Louis IX réunit alors son conseil, rapporta devant tous cette conversation, et
reconnut publiquement son erreur, remerciant le sire de Joinville de lui avoir parlé de la sorte.

Voilà qui témoigne d'une belle loyauté de la part de Saint Louis et qui rappelle, en effet, que lorsqu'on veut être impartial il ne faut pas accepter de recevoir le moindre cadeau de la personne qu'on devra ensuite écouter et juger.

vendredi 19 décembre 2008

Oyez, oyez,



Habitants de Pontarlier!

Vous voulez protéger votre ville en cas d'invasion?
Vous avez un au moins 1 mois RR
ENGAGEZ-VOUS DANS LA GARDE CIVILE
Pour plus de renseignements, contactez l'adjudant Monifred

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jeudi 18 décembre 2008

LE SAVIEZ VOUS ?

par Larrycool (carapace d'acier, cœur d'or)

GRAISSER LA PATTE (à quelqu'un)


Cette expression populaire signifie que l'on veut se faire bien voir de quelqu'un
ou obtenir ses faveurs en lui offrant un cadeau. La locution a une origine fort précise.

Parmi les sources de revenus de l'Église, figure une dîme sur la viande de porc. On prétend que c'est pour percevoir plus facilement ce revenu que les chanoines des abbayes autorisent les foires aux jambons sur tous les parvis des églises. Des gardes hallebardiers sont préposés à la garde et au contrôle des denrées et les vendeurs leur glissent en cachette dans la main un morceau de lard ou de porc, dans l'espoir de se rendre les contrôleurs favorables.

L'expression " graisser la patte " est donc en 1456 toujours d'actualité...
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PAS DE QUARTIER

Dans les temps anciens, les prisonniers de guerre étaient tués ou réduits en esclavage. De nos jours, ils sont libérés contre rançon et c'est donc l'intérêt du vainqueur d'épargner ses prisonniers considérés comme un butin.
Le taux de la rançon est plus ou moins considérable selon la qualité du prisonnier.
Ce taux a été fixé entre Hollandais et Espagnols et admis ensuite dans toutes les armées à partir de 1440. Il est d'un quart (quartier) de la solde du prisonnier. Quand un vainqueur ne veut pas rendre un prisonnier contre rançon, il refuse l'offre du quart de ses gages. Autrement dit, il ne fait pas de quartier et le prisonnier est tué.
L'expression s'étendit peu à peu à d'autres affaires et prit le sens de " rester intraitable ".

Ces sources me viennent de "feu" mon grand-père, homme très instruit et particulièrement féru d'histoire et d'anecdotes. Pour la petite histoire, mon "papy" était un homme entièrement dévoué aux autres et aux démunis....

mardi 16 décembre 2008

LA GLOIRE MÉRITÉE

par Larrycool (Carapace d'acier, coeur d'or)

1456. La Franche Comté est en alerte. De nombreux militaires par leur expérience, sont nommés à des postes de commandement.

Depuis toujours, on connaît l'importance que nos rois attachent à la somptuosité des uniformes. Ils en fixent eux-mêmes les détails et l'ornement. L'uniforme des commandants des diverses troupes est magnifique, brodé d'or sous toutes les coutures.

Un certain chevalier commandant en chef (dont nous tairons le nom par pudeur) porta un nouvel uniforme pour la première fois.
Un de ses amis qui n'avait guère quitté ses bureaux des appartements royaux l'en complimenta avec une pointe de malice sous laquelle perçait la jalousie.

" S'il est beau mon habit, répliqua le commandant, je pense bien ! Il est vrai qu'il n'est fini que depuis quelques jours et qu'il y a plus de trente ans que j'y travaille !"

Juste réponse, qui pourrait s'appliquer à beaucoup d'autres qu'on envie et que l'on jalouse trop vite... et injustement ! Car leur réussite ou leur gloire n'est que le patient résultat d'une longue vie d'efforts, de travaux ou de sacrifices.

La plus grande invention du siècle

par Verania Marchebrumes

Au commencement était l'Écrit
Sur pierre, il était inscrit,
Calligraphié sur parchemin,
Sur papyrus ou sur vélin.

En ces temps, il était secret,
Bien peu de gens le connaissaient;
Hormis les moines en leurs couvents
Et les princes: bien peu de gens.

Mais il arriva qu'un beau jour,
Sieur Gutenberg en Strasbourg,
Pour remplacer le manuscrit,
Imagina l'imprimerie.

Dorénavant nul ne peut dire
Qu'il est impossible de lire,
Car grâce à la typographie
Tous les savoirs seront permis.
(Auteur anonyme)

Presse de Gutenberg

En fait, Le Sieur Gutenberg ne vit plus à Strasbourg mais bien à Mayence (qui est également sa ville natale). Il résida à Strasbourg une quinzaine d'années (de 1439 à 1444) et c'est dans cette ville qu'il fit ses études d'orfèvrerie et s'initia à la ciselure et à la connaissance des métaux qui allaient lui permettre toutes les recherches qui menèrent à ces invention qui sont maintenant connues par tout notre Saint-Empire romain germanique et jusque chez nos voisins des royaumes de France et de Gènes, c'est à dire:
  • la technique de production des caractères en métal échangeables et égaux (alliage de plomb, fer, étain et antimoine) à l'aide de timbres d'acier coupés, des matrices de cuivre et d'un instrument à couler,
  • la presse à bras,
  • l'encre d'impression (l'encre utilisée par les copistes est à base d'eau).
C'est il y a deux ans en 1454 que pour la première fois Gutenberg réussit à imprimer sur sa presse des documents typographiés destinés à une large distribution. Nous avons été récemment informés que l'été dernier, il aurait fait paraître un ouvrage religieux à 42 lignes comprenant 641 feuillets, répartis en 66 cahiers et que cet ouvrage fut tiré à 180 exemplaires!
La popularité de l'instrument inventé par Gutenberg ne cesse de croître et il n'est pas besoin d'être devin pour imaginer toutes les possibilités qu'offrira la presse à bras dans un avenir prochain.

samedi 13 décembre 2008

UN JOLI MOT D'ESPRIT

par Larrycool (carapace d'acier, cœur d'or)

Il y a quelques jours en taverne, j'ai été fort surprise d'entendre de jolies paroles que je me suis promise d'étendre sur papier lors de mon prochain article.
Après avoir entendu ces mots si doux, je restais longtemps perdue dans les étoiles en me disant que la langue française n'était pas encore morte...
Je demandais à mon interlocutrice, si je pouvais citer son nom dans ma rubrique; gentiment et très modestement elle m'a demandé de ne point la citer, je respecte donc sa décision.

Nous discutions donc, cette personne et moi-même, de Pontarlier, de sa douceur de vivre, de son avenir,de craintes, de doutes et d'espoirs.
Apparemment cette personne très intelligente, cultivée, distinguée, avait en elle une noblesse d'attitudes qui n'avait d'égale que la noblesse de son cœur.
Nous parlions ensuite du temps capricieux, frileux et enneigé et je lui demandai si elle n'était pas trop incommodée par la température régnant dans le village.
" Point du tout " me répondit elle, " la chaleur de Votre amitié fait fondre pour Moi la glace de l'air ".

Elle eut pu simplement répondre non ! Et me remercier que je m'inquiétasse de son bien-être... Elle préféra employer cette formule de circonstance fort imagée et délicatement spirituelle.

Comme quoi la façon de s'exprimer rehausse souvent la valeur des sentiments qu'on exprime.


La fée et le damoiseau

par Saramarinettee

J'ai essayé de reconstituer des histoires que ma mère m'avait racontées il y a fort longtemps entre ménage, cuisine et lessive au château. Chaque soir, même fatiguée par sa dure journée de labeur, elle tenait à me raconter des contes plus ou moins long qui duraient parfois des semaines entières, me laissant ainsi imaginer la suite chaque nuit. Je me souviens de cette légende qui m'avait particulièrement marquée.

Il était une fois, un seigneur ayant eu un fils. Comme pour tous les seigneurs, avoir un héritier était important pour la lignée et pour la conquête de nouveaux territoires, mais notre héros n'était pas un combattant. Il maniait l'épée bien sûr, mais il préférait manier la plume. Et oui, notre petit damoiseau avait pour amies, non pas de rudes gaillards bagarreurs, mais des muses. Son père désespéré, ordonna à son fils de ne plus écrire. Mais il n'obéit pas. De rage, le seigneur déchira tous les parchemins vierges du château; Mais son fils en trouva toujours. Ne voyant aucune solution, le seigneur enferma son fils dans l'imposant donjon sans fenêtre. Il pensa qu'un petit séjour de sevrage donnerait le goût des armes, des belles femmes et des beuveries entre chevaliers à son très cher fils... Mais non loin de là, muses et fées n'étaient pas d'accord avec cette décision parentale. Elles aimaient les écrits de notre jeune damoiseau. Mais alors, que faire ?
Normalement, les fées n'avaient pas le droit d'intervenir directement avec leur magie dans les problèmes des hommes terrestres. Mais il était si mignon ce héros.
Une fée eut l'idée de se transformer en cygne géant. Par cet acte, elle n'enfreignait pas la règle puisque la magie était pour elle et non pour ce joli petit seigneur.

La fée-cygne survola la tour et avec son puissant bec, troua la paroi et fit s'évader le jeune poète. On ne sut jamais ce qu'il devint, mais certains prétendent que le vent inspire parfois les hommes de cette vallée... Est ce le fantôme du Damoiseau ?

Toute petite alors et persuadée que les fées existaient, j'espérais secrètement que l'une d'elles se transforme en cygne pour libérer ma meilleure amie de l'emprise de son père, le seigneur du château dans lequel mes parents étaient domestiques.


BIENHEUREUX LES MELANCOLIQUES

Par Larrycool (carapace d'acier, cœur d'or)

La mélancolie se réveille-t-elle en nous parfois ? Est-elle présente lorsque l'on pense au temps qui passe ? Se réveille-t-elle devant l'ombre d'un visage qui resurgit du fin fond de notre passé ? Ce visage alors, est-il vivant ? Sa vie fut-elle heureuse ?


Alors on s'interroge et soudain une ombre de tristesse surgit en nous, et l'on se dit pourquoi ce visage me hante-t-il aujourd'hui ?
Cette vision nous interroge nous interpelle et provoque un soupçon de tristesse. Alors, que faire lorsque de si jolies choses frappent à la porte de notre coeur et ravivent la flamme de la mélancolie ?

On pourrait se dire qu'il aurait mieux valu ne pas croiser ce si beau visage... Mais non ! Tout le contraire: il faut se sentir heureux d'avoir rencontré de si belles choses dans l'existence, se sentir fier d'avoir parlé à ce visage qui a respiré, aimé et existé.
En quelques minutes votre vie bascule, le temps d'un souvenir, on se rappelle, on s'émeut... Tout à coup, vous vous surprenez à sourire, vous vous sentez tristes et aériens à la fois... La vie c'est cela, un peu de douleur, un peu de douceur, surtout un deséquilibre qui bouleverse votre intimité et qui vous évite de rester indifférent à ce qui vous entoure.



mercredi 10 décembre 2008

De l'affaire Pendarric

Souvenons-nous de la petite excursion surprise en Confédération Helvétique de LPQV, dirigée par Pendarric.

Pour son insubordination, la dangerosité de son acte et ses conséquences néfastes sur nos relations extérieures, le gouverneur Pendarric devait être mis en procès devant la cour civile mais à ce jour aucune procédure n'a été engagée.

Et pour cause! Il est impossible de traduire en justice une personne intégrée à une armée selon une règle imposée par le grand Roi Levan. Et justement, Pendarric refuse de dissoudre son armée... il est donc pour l'instant en sécurité, mais pour combien de temps. Veut-il échapper au procès en reniant ses responsabilités ou a-t-il d'autres projets?
Il semblerait même que certaines personnes, peu cependant, y soient encore intégrées malgré l'injonction du Capitaine leur ordonnant de quitter ses rangs.

La situation semble s'enliser un peu...


Crro pour la gazette

Les Franc-Comtois, leurs armées et leurs bagarres de chiffonniers..

Les armées MS et Ost Parangon, dirigées respectivement par Lothilde et Chevreux avaient réclamé leur indépendance "face au joug du Parlement" sous prétexte que ce dernier avait mis en danger le comté, et lui imposant donc un ultimatum de 48 heures pour se voir concéder le titre de compagnies Franches, ce qu'était déjà la MS, au passage..

"Étant donné le manque de volonté de la part du Parlement à soutenir les personnes qui ne cherchent qu'à protéger notre territoire, ces armées n'assureront la défense que pour une période de 2 jours, permettant au Parlement de reconnaître leur utilité. Sans quoi, ces personnes pourront retourner chez elles, laissant au Parlement et à ses institutions le soin de protéger eux-mêmes le territoire."

Cette initiative, annoncée par le Sénéchal Zephirin et perçue par certains comme un chantage, a soulevé une vague de conflits et divisé les Franc-Comtois en deux partis.
En soulignant que l'armée actuelle n'était plus adaptée et mal gérée, les militaires ont été incités a démissionner en ces termes :

"Je vous demande de considérer la possibilité de poursuivre comme compagnons des Compagnies Franches de Comté. Certes, il vous faudra quitter l’armée comtoise dans laquelle vous avez tant investi, mais comme elle est vouée à une mort certaine, vous voilà à l’aube d’une nouvelle vie avec ceux en qui vous avez toujours cru, avec qui vous avez toujours eu confiance, avec qui vous auriez donné votre vie."

L'indignation a gagné de nombreuses personnes et les accusations de traîtrise ont fusé, qu'elles soient dirigées contre l'armée ou bien le Parlement, mais l'ironie de cette histoire est qu'au final, chacun agissait pour ce qu'il croyait être le bien de la Franche-Comté.
La forme varie et des erreurs se font parfois, mais ce qui unira toujours les Franc-Comtois, c'est l'amour de la patrie.

L'ultimatum prenait fin hier soir et notre comte a alors passé une annonce publique en gargote :

A l’attention du Commandant de la Compagnie Franche Maxima Sequanorum, Par la présente, nous vous transmettons un ordre de mission pour défendre Pontarlier suite aux tensions qui persistent entre la Franche-Comté et l’Helvétie et ceci pour une durée minimum de 15 jours.
Nous vous invitons à vous mettre en rapport avec le Capitaine Léonin Monmouth afin que celui-ci vous transmette les détails de cette mission et tous les éléments nécessaires pour la mener à bien.


Faict en Dole le neuvième jour du mois de décembre de l’an de
grasce quatorze cent cinquante six Au nom du Parlement

Par le Capitaine
Léonin Monmouth

Par le Franc Comte
Bobyzz de Sparte
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L'annonce du Comte rappelle en effet à quel point les conflits internes sont futiles et que la première nécessité est d'être en mesure de tenir tête aux trois armées Helvètes stationnées de l'autre côté de la frontière.
Cette perspective inquiétante n'est cependant pas le signe d'une fatalité : nulle guerre n'a été déclarée et il est tout à fait possible d'espérer une issue raisonnable et diplomatique à ces évènements.

Cet ordre a de toute évidence été ignoré et un second coup de force du gouverneur Lothilde a été rendu public : la dissolution de la MS.
Quant au gouverneur Chevreux, il reste plus nuancé et a décidé de maintenir ses positions défensives suite à ce qui semble être un accord à l'amiable. Nous saluons cette décision favorable à la sécurité de nous tous.
Le Sénéchal Zephirin a quant à lui annoncé sa démission dans un nouvel élan de contestation de l'autorité du Parlement, je cite : "Je me vois dans l’obligation de remettre ici mes galons en signe de bris de confiance envers le Parlement et les officiers de son armée.".

Les soldats anciennement intégrés à la MS sont désormais en attente d'ordres en provenance de l'État Major, ce qui ne saurait tarder.
Nous lançons un appel à la sérénité et clamons haut et fort que nous avons besoin de nos militaires et que malgré les tensions et déclarations peu mesurées de certains, la Franche Comté les remercie pour leur dévouement et a conscience de leur importance.


Crro pour la gazette

mardi 9 décembre 2008

Le Guide Duchemin 2009 « va arriver » !

par Chriskhan d'Huy

Le 17 octobre 1456, au Comité des Fêtes, naissait le Manoir du Tourisme.
Un concept nouveau pour notre époque, destiné à agrémenter le peu de temps de loisirs dont disposaient les citoyens de notre Franche-Comté.

Assouvir le désir de certains de rencontrer leurs voisins, alimenter l’envie des plus bavards tout comme autoriser à s’exprimer les plus timides et faire en sorte que tous puissent échanger !
Des commérages pour certains, des fables pour les plus audacieux, des aventures mystérieuses pour ceux en quête de l’étrange, un lieu de villégiature secret aussi pour d’autres; et puis, bonheur ultime : l’occasion enfin de pouvoir faire sa cour pour l’amoureux transi d’un joli avatar…

Pour toutes ces raisons, une toute petite équipe de passionnés par le RP a eu l’idée de rassembler, en un seul lieu, les adresses de ceux qui avaient eu la passion de créer un domaine, une maison où ils pourraient recevoir en toute quiétude leurs amis et des gens de passage, bien nés et soucieux de se donner la peine d’exceller dans leur RP.

Voilà, cette fois, c’est chose faite : le guide du bavard est né ! Il s’autorise à recenser, petit à petit, tous les propriétaires de domaines qui veulent partager leur résidence…

Son nom ? Le Guide Duchemin ! Il sera sans cesse mis à jour, venez le consulter, y faire votre publicité, le compléter, le critiquer. Il est à votre entière disposition et a pour unique ambition de vous divertir pour ceux qui le désirent. Venez !!!! http://rr-fc-comitedesfetes.topicmanager.com/le-guide-duchemin-f40/le-guide-duchemin-le-classement-t275.htm

À la fin du mois de décembre, nous aurons le privilège de venir vous présenter celui qui doit être immanquable, celui où les amateurs de RP seront les bienvenus, celui qui à notre sens mérite d’être gratifié.
Mais rassurez-vous tous, celui qui n’emportera pas la palme méritera bien un détour. Sinon, il figurera parmi les recensés non-cotés. On ne peut pas plaire à tout le monde…

lundi 8 décembre 2008

Nouvelle École du RP

Une école du RP vient de naître ! Son ambition : amener les jeunes joueurs à aimer le RP et à s’y retrouver dans les règles et le langage parfois très spécial auquel le joueur est confronté.A cet effet, voici une petite interview de la future directrice… Dame Draugaran en sa demeure : le Castel Pourpre.

Tout d'abord, à qui s'adresse en priorité cette initiative ?
L'école du RP s'adresse à tous, plus particulièrement aux débutants qui ne sont pas familiers des forums. Ainsi pourront-ils en appréhender les règles et participer aux forums (aux « fora » pour les puristes...).
En effet, nous avons constaté que la « Halle » ne se portait pas bien ; pour être honnête, la Halle de Pontarlier est moribonde.
Or, en discutant en taverne, nous avons été surpris de constater que fréquemment les gens ne connaissaient pas cette Halle, ou n'osaient pas y participer.
Il nous est également apparut flagrant que des erreurs évitables étaient commises bien involontairement. Nous pourrons ainsi tenter de remédier à tout cela.

Quelqu'un de déjà initié pourra-t'il venir se perfectionner ?
Les initiés pourront bien sûr venir et faire partager leur expérience, chacun a quelque chose à apporter, des petits trucs, un style, ... Les "cours" sont modelables à l'infini, et il y a tout intérêt à ce que le plus de monde possible y participe.
L'idée étant de donner des cours pratiques et finalement d’augmenter les RP sur la Halle, les initiés trouveront donc aussi leur compte ici.
Le but n'est bien sûr pas de marcher sur les plates-bandes du Comité des Fêtes, les RP organisés ici ne seront nullement des animations, mais bien des RP liés aux événements, ou pas, plus ou moins ouverts, tramés, qui s'organiseront à l'école.

Certains bien connus des "Rpistes" sont vraiment des pros. Comptez-vous engager des professeurs ou pensez-vous vous en charger vous-mêmes ?
Nous ne comptons pas engager de profs, tout est organisé à la « bonne franquette », sans prétention. Nous ne présumons pas de nos talents de « Rpistes », mais nous avons suffisamment d'expérience pour la partager, et c'est bien cela l'idée maîtresse de l'école : le partage.
Le mot d'ordre est convivialité, il n'y aura pas de statut, de grade ou autre reconnaissance, nous sommes tous égaux devant le RP, et cela peu importe le talent, le tout c'est de s'amuser !

Quelles sont les méthodes de recrutement que vous allez adopter ? Pour vous chère Drau, les tavernes je suppose...
Toutes les méthodes de recrutement sont bonnes à utiliser, les tavernes bien sûr sont les premiers lieux de rencontre et un lieu de passage quasi obligé, c'est donc là que le recrutement sera le plus efficace à mon sens.
Le Comité également aura son rôle à jouer puisqu'il servira de point de départ.
La Halle aussi, grâce aux RP qui ne manqueront pas d'y fleurir, sera une vitrine de l'école.
En espérant que la qualité des RP attire les amateurs et que la Halle revive enfin.

Je ne trahirai pas le secret de notre conversation en vous disant, chers lecteurs, que Draugaran, remerciée non seulement pour sa volonté d’animer nos forums mais aussi pour la courtoisie avec laquelle elle s’est pliée à cette petite interview, a également une autre idée. Celle-ci, à demi-mot a été largement évoquée dans la conversation. La méconnaissance de l’existence de nombreux forums, entraîne bien souvent l’ennui des jeunes joueurs, ou leur rapide renoncement ! Ainsi, à la fois à l’école du RP mais aussi au Comité seront créés des bureaux d’information qui dirigeront au mieux les joueurs à travers les méandres des forums. Un bureaux des bonnes adresses en quelque sorte, comportant des panneaux indicateurs clairs et précis.

Vive cette nouvelle initiative et rendez-vous dans un tout premier temps au hall d’accueil du Comité des fêtes, vous y serez dirigés vers vos salles de classes au
« Castel Pourpre ».
Adresse pour l’inscription : http://rr-fc-comitedesfetes.topicmanager.com/bureau-d-accueil-f36/comptoir-d-accueil-reserve-a-l-ecole-du-rp-t285.htm#4428

dimanche 7 décembre 2008

apparition d'une nouvelle liste

Une nouvelle liste entre en lice pour les élections comtales : "Du sang, des boyaux, de la rate et du cerveau".

Voici l'annonce de ce nouveau parti :

Du sang, des boyaux, de la rate et du cerveau, ce nom de notre rassemblement n’est pas à prendre au premier degré et il est le signe d’une grande auto-dérision chez les militaires et d’une ouverture d’esprit face aux critiques. Nous aurions aussi bien choisi : Des sentiments, des baisés, des rêves et du cœur.
Ceci étant dit, il est l’heure de faire grand jour sur notre programme. Ce programme est avant tout né d’un rejet, le rejet de l’attentisme. Le rejet de voir passer le temps et vieillir en ensevelissant nos problèmes sous d’autres.
C’est le rejet de la politique au sens classique de la fausse diplomatie qui consiste à laisser à nos enfants les problèmes que nous n’aurons pas pu résoudre. S’il est bien beau de rejeter et faire table rase du passé, encore faut-il proposer. C’est ce que notre liste fait. Elle propose une vision de la politique que l’on pourra regrouper sous une phrase simple : « Coupable est celui qui provoque la guerre mais coupable l’est aussi, celui qui fuit une guerre inévitable ». Devant l’échec de la diplomatie, avec nous, la Franche Comté prendra ses responsabilités.
DSDBDREDC ;) ...




Après avoir pris connaissance de cette annonce, les projets concrets de cette liste demeurent obscurs.. si ce n'est celui d'engager une guerre.

L'annonce de la liste d'union est toujours attendue ; sera-t-elle plus substantielle?

samedi 6 décembre 2008

Révolution chez les Nuisibles: Le plaidoyer du lérot

Par Larrycool, correspondante de la rubrique Contes et Légendes

Un nouveau parchemin vient de nous parvenir, écrit de la main de notre ami anonyme.


"Vu l'extrême urgence de la situation, il est impératif de débuter par le plaidoyer du lérot, de nombreux procès ont eu lieu du sus-dit. Les malheureux n'ont eu aucun défenseur pour les assister et ont été sans autre forme de procès, condamnés à être brûlés vifs en place de Pontarlier.
Alerté par ces condamnations injustifiées, je prends soin de vous transmettre l'un de ces procès qui a eu lieu le 3 décembre 1456, aussi je remets à plus tard les doléances de Madame la chouette Effraie ".

Procès ouvert et conduit par le Seigneur Jean De Mandegrâce.

Le Président : Faites entrer le condam... heu, le suspect !

Notre ami entre, encadré par deux sentinelles. Il est petit, brun gris sur le dessus, blanc sale sur le dessous, deux grandes oreilles décollées, une longue queue mince terminée par un pinceau de poils noirs et blancs. Il a une raie noire qui va du museau aux oreilles en passant sur les yeux, ce qui lui donne l'air de porter un masque de voleur. Ses yeux sont noirs, saillants, brillants et humides (il a pleuré !).

Le président : Vous vous nommez bien " lérot " ou " loir des greniers " ou encore " rat bayard " ?

Le lérot : Ouais, M'sieur l'juge...

Le président : Vous mesurez 23 cm et pesez 80 gr ?

Le lérot : Ben si vous l'dites M'sieur l'juge !

Le président : Vous êtes inculpé... de séjour dans un domicile privé sans autorisation du propriétaire, de tapage nocturne, de vol de denrées alimentaires avec récidive, délit de fuite avec récidive, chasse d'animaux protégés par Sa Seigneurie et servant à ses chasses personnelles, coups et blessures volontaires sur la force publique et tentatives d'évasion, je rajouterai également : cumul d'identités... Et bien, mon gaillard, vous semez le trouble dans notre cité! On vous rencontre partout, dans les vergers où vous pillez les arbres fruitiers, non seulement vous vous permettez de dévorer les pommes et autres fruits d'autrui, mais vous en goûtez dix avant d'en choisir une, donc les fruits entamés sont définitivement perdus pour le propriétaire ! Est-ce exact ?


Le Lérot : C'est possible...

Le président : On vous accuse encore d'une quantité invraisemblable de vols. Le 16 septembre: pillage de haricots verts chez la gente Dame Prométhée, il paraît que vous en mettez un coup, vous et vos complices.

Le Lérot : Oui, M'sieur l'juge, mais nous n'étions pas seuls ! Il y avait aussi 3 geais et un corbeau...

Le Président : Si vous pensez que c'est une excuse ! Enfin, continuons... Le 3 octobre, vous pénétrez illégalement dans une cuisine et vous vous livrez à un pillage en règle: vous grignotez le jambon suspendu au plafond, vous emportez la mie d'une miche de pain et vous dévorez des pruneaux.

Le Lérot : Le pain M'sieur l'juge, qu'est-ce qu'il était bon !


Le président : Répondez seulement quand je vous interroge et tâchez de vous montrer un peu moins insolent ! Le 17 octobre, Sieur Goungor l'Ancien vous prend dans un piège, mais vous parvenez à vous enfuir au bout de quelques heures.

Le Lérot : Ben oui, M'sieur l'juge, je me suis installé dans le grenier et 'étais en train d'hiberner lorsque ces sbires m'ont réveillé! Vous savez bien que nous les lérots entrons en hibernation dès que la température baisse.

Le président : Comme les marmottes, si je comprends bien ?

Le Lérot : Exact, bref, j'avais un petit nid douillet à base de vieux chiffons et de carton lacérés par mes soins et je me suis endormi à côté de mes provisions d'hiver.

Le président : Des provisions volées ?

Le Lérot :
(est très embarrassé...) Quelques petits noisettes et de toutes minuscules noix !

Le président : Mais entre-temps, vous faîtes encore parler de vous, les habitants de cette maison ne peuvent pas fermer l'œil de la nuit en raison de cavalcades effrénées dans le grenier...

Le Lérot : C'est-à-dire, hum hum il y avait une petite lérote, très jolie, alors quelques galipettes, c'est huma...animal non?

Le président : Vous appelez ça quelques galipettes, un tapage infernal à rendre fous toute la famille de Goungor

Le Lérot : Ben c'est que nous avons élevé 6 petits!!!

Le président : Juste ciel, six petits... Et que sont-ils devenus ?

Le Lérot : Ils ont tous réussi dans la vie, ils se sont installés dans les maisons du voisinage.

Le président : Je crois que les charges retenues contre vous sont suffisamment lourdes, j'ajouterai en outre que lors de votre capture, au lieu de vous soumettre à la loi, vous avez sauvagement mordu un des gardes venu pour vous arrêter...
Je signale à l'assemblée, qu'il n'y aura ni témoins de la défense, ni plaidoiries...

Gardes, emmenez et exécutez l'accusé !



" Le pauvre lérot fut ligoté et brûlé en place de Pontarlier, une petite bête si inoffensive, si douce, si craintive qui ne pèse que 80 grammes, ce n'est qu'injustice!!!"



Notre informateur anonyme nous présentera prochainement les doléances de la blanche hermine et de la chouette Effraie.


Notre informateur nous informe que beaucoup d'éléments lui ont été fournis par Monsieur la Hulotte qui n'a émis aucune objection à ce que son nom soit cité.



vendredi 5 décembre 2008

Extraits de journal de bord du caporal Kenny78 et de Saramarinettee


Deux soldats racontent de l'intérieur comment ils ont vécu les évèments récents entre la Franche-Comté et la Confédération helvétique.


Mardi 25 novembre 1456



Pontarlier enfin ! Nous sommes bien arrivés. J'assure la logistique depuis Dole. Le camp est en ordre, les stocks sont à jour. En attendant les ordres, je vais visiter la ville.
A la nuit tombée, je décidai d'aller dormir. Épuisé d'avoir tant marché, je crois que je vais m'endormir bien vite.

Mercredi 26 novembre 1456


Je suis réveillé par des cris et des clameurs guerrières. Pontarlier est-elle attaquée ? Je m'habille et m'équipe en vitesse. Les ennemis vont en baver !
Une fois sorti de ma tente, je m'aperçois que les forêts franc-comtoises ont été remplacées par les montagnes helvètes ! Les défenseurs du canton de Grandson se préparent au combat. Bien vite, des tensions apparaissent. Je pensais que cette attaque avait été autorisée par l'armée. J'ai vite appris que le gouverneur a agi seul. Pourquoi ?
Instinctivement, je repense à ma famille, mes amis de Poligny et d'ailleurs. Vais-je mourir ici? Vais-je revoir ceux que j'aime ? Je n'en sais rien. Des ordres fusent de partout, je ne comprends rien. Certains me disent de rester d'autres de partir... et je crève littéralement de frousse lorsque je m'aperçois que les helvètes sont au moins deux fois plus nombreux que nous.
Au soir, je reçus un message. Le chancelier Debenja a négocié durement. Les forces de Grandson ne nous feront aucun mal si nous quittons leurs terres sur-le-champ. Je décide donc de partir accompagné du sergent Saramarinettee , du soldat Folinus, et de messire Decnop, frère combattant de l'Ordre des Chevaliers Francs.
Nous partîmes en laissant des frères et sœurs d'armes derrière nous. Je me fais honte. Ce souvenir hantera ma vie à jamais.

Jeudi 27 novembre 1456


Vivants ! On est en Franche-Comté et on est vivants ! Toute une nuit de peur immense et de fuite à travers les montagnes. Épuisés mais vivants. Je dois la vie au chancelier. Jamais je ne pourrai oublier les heures qu'il passe à négocier avec les dignitaires d'Helvétie. Des temps difficiles s'annoncent pour notre Franche-Comté.
J'espère seulement, qu'un beau jour Helvètes et Franc-comtois pourront enfin être en paix. J'aurais voulu apprendre à connaître ce peuple en tant qu'ami. J'espère aussi que mes frères d'armes me pardonneront d'être parti en les laissant là bas. Nul ne peut le savoir, mais je le souhaite du fond du cœur!


Journal de Sara, garnison de Poligny



Mardi 25 Novembre 1456


Il est tôt, j’ai marché toute la nuit et pourtant je ne suis pas fatiguée. Sûrement le fait de voir les portes de Pontarlier me motive. Ce village quitté quelques mois auparavant que je n’ai toujours pas oublié, que je n’oublierai jamais… Je suis fatiguée et je vais me reposer en taverne, en compagnie des amis avant le départ de ce soir !
Rassemblement sur la place du village tard dans la soirée, nous partons pour une seconde marche nocturne qui s’annonce fatigante.

Mercredi 26 Novembre 1456


Le jour se lève, les chemins se ressemblent tous, impossible de mettre un nom sur la route sur laquelle nous sommes. Mais quelques clameurs venant du début du convoi nous font tous stopper. Je me dirige vers le gouverneur et aperçoit les portes de la ville de Grandson en bas de la colline. Nous sommes donc en CH et certainement pas pour une visite amicale. Tout le monde quitte l’armée une fois entrés dans la ville, pas question pour certains de suivre le gouverneur, pour d’autre de quitter l’armée.
On installe rapidement les tentes ainsi qu’une tente qui nous sert de taverne, les soldats ayant essayé de rentrer dans celle de Grandson étant insulté et je les comprends, nous sommes des ennemis pour eux. Les pigeons volent de partout, donnant tous des messages contradictoires : quitter rapidement Grandson, rester sur place… Que faire ?
Je reste impassible en taverne, la peur me gagnant à chaque minute, je me mets à penser à ma famille et mes amis restés là-bas. Je discute longtemps avec Kenny, les diplomates arrangent les choses avec les armées, peut-être pourrons-nous quitter la CH le soir même…
Kenny m’attrape à part, un groupe composé de Folinus, de moi-même et de lui partons en direction de Pontarlier. Si tout se passe bien pour nous, les autres suivront le lendemain. Nous partons donc en direction Pontarlier, la peur au ventre.

Jeudi 27 Novembre 1456


Nous sommes à Pontarlier sains et saufs, je peux remercier mes deux amis. Les pigeons volent toute la journée pour prévenir tout le monde. Je ne suis pas très fière de les avoir laissés, j’aurai voulu tous les emmener. mais le risque était trop grand. Passer les premiers était un test… réussi… les autres peuvent donc suivre maintenant. Les ordres sont de rester à Pontarlier pour quelques temps dans l’attente des prochaines directives.

RÉVOLUTION CHEZ LES NUISIBLES

Correspondance de LARRYCOOL (carapace d'acier, cœur d'or)


Notre correspondant nous a adressé un parchemin étrange envoyé par une personne qui désire conserver l'anonymat car (nous citons cette personne) : "Il en va de ma vie ainsi que de celles de mes petits protégés, je risque d'être accusé de sorcellerie et donc de périr sur le bûcher..."
Nous respectons la demande de cette personne afin de préserver son intégrité, mais le journal se doit d'informer tous les Pontissaliens et Franc-Comtois de l'extrême importance de ce document.

Voici le document officiel tel que nous l'avons reçu.



À l'heure actuelle, les animaux sont classés en trois états. (C'est ça la justice?!)
Le premier état, les
animaux protégés, qui ont pour équivalence chez les humains les Seigneurs (rois, comtes et autres barons). Sur ceux-là, il n'y a rien à dire.
Le deuxième état, appelé gibier, qui équivaut chez les humains aux propriétaires et aux artisans. Ces pauvres bêtes sont nettement moins chanceuses que celles du premier état, car on peut les tuer, mais attention, pas tout le temps et pas par n'importe quel moyen... Seul est admis l'usage de l'arc et, de plus, pendant une saison que notre Maire bien aimée a limité. Donc pendant un certain temps, le gibier bénéficie d'une paix et d'une quiétude plus ou moins sereine.
Mais alors tel n'était pas le cas du troisième état appelé les " Nuisibles ", équivalence pour nous, des Serfs. Les nuisibles (toujours selon cette personne) sont pour vous autres, hommes et femmes ignorants, la vermine, la raclure, la Cour des Miracles du monde animal; vous les considérez comme des bandes de brutes sanguinaires qui écument la campagne pendant les 365 jours d'une année, vous les appelez également " puants ", vous, propriétaires terriens, seigneurs incultes et enfin vous, artisans de peu de foi!

Mais de quoi les accusez-vous donc?
De tout! De voler les poules, de gober les œufs, de saigner les lièvres et les lapins, etc, etc.
Dans ces situations, il est inutile de vous dire que les édits de notre époque dans le village de Pontarlier ne font pas de quartiers à ces pauvres animaux!

Ouvert le massacre des malheureux nuisibles, encouragé par le nombre de primes octroyées par la Mairie d'un bout à l'autre de l'année, mais comble de sadisme, toutes les méthodes sont autorisées, même les plus cruelles! Piégeage, enfumage, pals, trappes et j'en passe...

Je suis l'intermédiaire de ces pauvres bêtes et je vous annonce qu'un grand bouleversement va retentir, un mouvement de révolte sorti tout droit du fond des bois. LES NUISIBLES SE RÉVOLTENT!

Renards, fouines, blaireaux, martres, chouettes, hiboux et autres serpents se liguent contre ces lois et vont déferler sur Pontarlier avec pour seule exigence d'être classés dans le premier état.

Chacun de ces nuisibles a rédigé un plaidoyer dans lequel il expose les exactions qu'on leur reproche et les raisons pour lesquelles ils demandent à être lavés de tout soupçon et ainsi être mis à l'abri des sévices et autres persécutions dont ils font l'objet actuellement!

Habitants de Ponta, j'ai parcouru les bois, les marais, les campagnes, j'ai ainsi réuni une série de documents exclusifs, que j'ai couché sur parchemin scellé.
Chaque semaine, le Petit Comtois recevra un plaidoyer d'un représentant de la classe des nuisibles. Libre au journal de diffuser ces documents.
Je précise que je suis seul responsable de cette grande révolution qui s'annonce, le journal n'est que le convoyeur de ces informations.

Dans 3 jours, Le Petit Comtois recevra les premières doléances d'un animal que vous persécutez à tort : La chouette effraie.


Abasourdi par ces révélations, notre confrère est actuellement enfermé à l'asile de Ponta. Il paraîtrait que depuis la lecture de ce document, notre cher ami se cachait dans un terrier et sortait la nuit pour chasser mulots et autres campagnols dans les fermes du village.




Election Comtale

Comme chacun le sait, la prochaine élection des membres du Conseil aura lieu dans 15 jours.

Il est temps pour tout citoyen concerné de se préoccuper son de son futur vote et de se faire un avis sur les candidats afin de voter en connaissance de cause.
Mais seulement voilà ! A ce jour à la Sénéchaussée, une seule liste est en course avec à sa tête dame Alaellyra. Si cette dernière appartient à un tout nouveau parti fraîchement créé, ce n'est pas pour autant qu'il s'agit là de la liste de ce parti : en effet, des personnes de tous bords y figurent ce qui explique l'appellation "Liste d'Union".

Si prochainement aucune autre liste ne fait son apparition, cela signifie que toutes les personnes figurant dans la liste d'Union seront élues et constitueront le prochain conseil comtal.

Cette union est-elle un pas en avant pour une meilleure cohésion au sein du Parlement, limitant ainsi les différends inter-partis, ou bien est-ce une atteinte aux droits des citoyens, ces derniers n'ayant pas le choix quant à la future élection?
Ces interrogations avaient été soulevées par quelques-uns de nos concitoyens lors d'une discussion sur notre gargote avant que cela n'arrive pour de bon. C'était là une inspiration visionnaire.

Selon nos sources, les listes ont du s'unir, car une vague de démotivation a frappé les politiciens franc-comtois suite aux tensions et multiples calomnies de ces derniers temps, les poussant donc à se retirer pour un moment.

jeudi 4 décembre 2008

LA BELLE EMPOISONNEUSE

Rédactrice : Larrycool ( carapace d'acier, cœur d'or)

Le 1er septembre 1455, les archers du duc de Lorraine font une halte dans la forêt près de Poligny. Ils sont 360.
Comme il fait terriblement chaud, l'annonce d'une halte est accueillie avec une grande satisfaction. On s'arrête et chacun tente tant bien que mal d'étancher sa soif.
Heureusement, un petit malin et curieux à la fois fait une découverte très intéressante : étalées au soleil, quelques arbrisseaux ploient sous le poids de centaines de petits fruits noirs très jolis. Ce sont des fruits ronds, brillants, pulpeux comme des cerises et qui, lorsqu'on les écrasent regorgent d'un suc violet couleur de cassis.

Sous cette canicule, comment imaginer quelque chose de plus rafraîchissant ?
Un archer se décide à en goûter une...
- Mais c'est qu'elles sont fameuses ces petites baies là, aussi sucrées que des mûres... Eh les amis vous seriez idiots de ne pas y goûter!

Du coup, voilà nos fantassins qui se répandent comme un seul homme dans les haies et se goinfrent des providentielles petites boules.

Comment ces malheureux soldats pourraient-ils se douter que, derrière ces innocentes friandises, se cachaient en réalité les plus épouvantables baies sauvages dont dame Nature se soit jamais rendue coupable ? Personne n'aurait pu les avertir qu'ils étaient en train d'absorber les fruits mortels d'atropa belladona, alias, la Belle Empoisonneuse.

Peu de temps après, au moment de se remettre en route, les troubles commencent.
Maux de tête, nausées, certains se mettent à vomir. Tous se sentent pris d'une soif intense. Leur gorge est devenue sèche comme de l'amadou. L'inquiétude gagne dans les rangs des soldats.
Mais beaucoup plus étrange, les yeux des soldats changent d'aspect. Les pupilles s'agrandissent donnant à leur regard une apparence fixe et floue, comme s'ils étaient frappés de stupeur devant je ne sais quel spectacle hallucinant.
Mais que voient-ils? Rien, justement, la plupart ne peuvent distinguer le monde qui les entoure. Cette fois, le noir poison de la Belladone a envahi leur corps. Les choses sérieuses vont commencer.

Après les malaises légers du départ, un vent de folie souffle sur la troupe. Les hommes n'ont plus un comportement normal. Certains sont comme ivres, incapables de marcher droit et même de se tenir debout. D'autres se sentent gagnés par des accès de rage incompréhensible, ensuite d'autres sont gagnés par une joie immense et commencent à chanter et danser.
Pour d'autres enfin, l'empoisonnement se traduit par des conséquences beaucoup plus désagréables (convulsions, les yeux agrandis de terreur), les malheureux semblent en proie à d'épouvantables cauchemars et voient défiler dans leur tête douloureuse une série de visions délirantes et hallucinatoires.

Ensuite, et bien les hommes tombent dans un sommeil proche du coma, cette fois la fin est proche...
Car le poison, invisible, continue son œuvre, provoquant des paralysies de plus en plus nombreuses.

Lorsqu'à son tour l'appareil respiratoire est touché...Tout est fini.

Au risque de vous étonner, il existe deux catégories de citoyens particulièrement intrépides qui n'ont pas peur de la Belle Empoisonneuse. Ce sont, les Passereaux et les Sorcières.

1) Les passereaux La grive musicienne qui pèse 70 g se nourrit d'un

nombre impressionnant des enfants de la belladone
Les graines sont rejetées dans la nature et c'est
ainsi que l'on se retrouve avec un nombre impressionnant d'arbustes de belladone

2) Les sorcières Les herbes sauvages n'ont pas de secrets pour elles. Elles s'étaient fabriqué, entre autres mixtures diaboliques, un onguent qui devait à jamais rester célèbre sous le nom de Pommade des Sorcières. Sachez, braves gens, que cet onguent est strictement interdit et que toute personne prise en flagrant délit de vente ou d'utilisation sera impitoyablement brûlée sur la place de Pontarlier.

Dans la composition de cet onguent on retrouve la belladone, le datura, la mandragore et la jusquiame, toutes herbes hautement toxiques mais dosées de façon extrêmement savante par ces diablesses.

Le secret de cette pommade s'est perdu depuis, la seule chose que l'on sait, c'est que la nuit, seule dans sa maison, la Sorcière s'en frictionne en prenant bien soin d'enduire les endroits où la peau est la plus mince. Les poisons passent alors dans son sang et elle sombre dans un sommeil vertigineux.
Or, pendant que le corps de la Sorcière était endormi, son esprit, lui, bat la campagne, s'envole vers d'extraordinaires hallucinations dont elle garde, à son réveil, un souvenir précis. Elle croit, dur comme fer, être partie vers des régions fabuleuses et lointaines et n'être revenue dans son lit qu'au chant du coq.

De là naquit pourtant la célèbre légende des sorcières circulant dans l'espace, à cheval sur leurs balais, et se rendant, sous la clarté incertaine de la lune, vers je ne sais quels sabbats diaboliques.

Décidément : crimes par dizaines, atteinte au moral des troupes, maintenant trafic de drogue... Nous ne donnons pas cher de la peau des sorcières.



Le bel homme et la fée

Texte de Saramarinettee

Sara
déposa
plume et parchemins sur le bureau et se mit à écrire l'histoire que lui racontait sa maman quand elle était petite. Une histoire qui la faisait retomber dans sa plus petite enfance quand sa mère la prenait sur ses genoux le soir afin de lui raconter une histoire pour l'endormir... Bien courageuse la petite Marinette qui s'occupait toujours de Sara après ses dures journées de labeurs dans le domaine où elle travaillait en tant que domestique tout comme son mari, le père de Sara.

Il était une fois (oui, tous les contes commencent par il était une fois), dans un hameau proche de la puissante citadelle de Murat, une belle et douce fée qui était tombée amoureuse d'un... humain. Normalement, une fée aime la compagnie des hommes, même si parfois ils sont bizarres mais là, c'est de sentiments amoureux dont il est question ! (Ça commence bien n'est-ce pas ? Une belle histoire d'amour, mais bon, attendez la suite...
Bien sûr, il était beau, grand, fort, intelligent, serviable, attentionné, à l'écoute des gentes dames : tout ce qu’on aimerait avoir nous les filles… Avec des yeux d'un bleu irréel. Vous comprenez que notre fée ne pouvait que tomber en amour. Mais, bah, oui il y a toujours un mais... cet homme parfait en aimait une autre : La princesse blonde et réelle du village voisin.

Notre belle fée ne savait que faire et, secrètement, elle se mit à pleurer, à pleurer, à pleurer, à pleurer, (j'arrête là ou la page va finir noyée !). Ses larmes transformèrent doucement notre bonne fée en petite espiègle puis en...... jalouse. Elle se mit à entretenir une "méchanceté". Une nuit, pendant que notre amoureux dormait avec le sourire béat (oui on est toujours béat dans ces moments-là... hum donc j'en étais où ? Ah oui…) avec sa magie de fée, elle s'introduisit dans son rêve et lui montra un trésor enfoui dans les oubliettes du château: un coffre de magnifiques bijoux pour sa belle.

Au petit jour, notre amoureux décida de vérifier si son rêve était prémonitoire. D'un pas rapide, il se rendit dans les pièces souterraines du château. Hélas, sa folie lui fit oublier son rendez-vous avec sa belle princesse.... Et le rire démoniaque de notre "fée" se fit entendre..... Elle avait accompli la première partie de sa vengeance de jalousie.... Il lui fallait maintenant concrétiser le deuxième acte. D'un coup d'aile, la "fée" arriva devant le balcon de la princesse, où elle la vit scruter l'horizon de s
es yeux bleus dans l'espoir de voir l'être aimé (et c'est pas toujours marrant…). Rien, personne à l'horizon... La "fée" jubilait et avec des yeux qui brillaient, elle expliqua à la princesse que son aimé avait préféré la chasse aux trésors à la chasse aux bisous. Étaient-ce les yeux lumineux ou le ton narquois de la fée qui firent douter la princesse ? Qu'importe, elle décida de se rendre au château à pied... (oui, elle était courageuse !)


Pendant ce temps, au château, un drame se déroulait. Les rires presque sataniques de la fée avaient attiré les sbires de Satan... Voyant un humain sans défense dans les couloirs poussiéreux, ils décidèrent de jouer avec lui, et.... en le trainant par un pied, ils s'amusèrent à lui faire découvrir les entrailles des catacombes ,la tête en bas. La princesse ayant marché toute la journée arriva à la nuit tombante. Ses pieds étaient ensanglantés par les roches saillantes, la fatigue se lisait dans sa démarche, mais elle eut le courage de l'appeler... (C’est pour éviter ce genre de choses qu’il faut prier… après Sephtal ou Aristote peu importe mais il faut prier !)

Proche de la rivière, elle vit presque sans vie le corps de son "aimant". La nuit est froide et, pour le réchauffer, elle se coucha près de lui...... Mais la froideur des montagnes eut raison de leur force. Au petit matin les paysans découvrirent deux corps inanimés , mais entrelacés dans un geste d'amour éternel. Et, maintenant les soirs d'hiver, à la veillée comme aujourd'hui, les vieux disent que durant l'été, les murs ont une couleur rouge du sang de l'amant et les vieilles prétendent qu'en hiver, les fantômes des deux amants montrent leurs amours à ceux qui acceptent de braver le froid......


Histoire racontée à Sara alors qu'elle n'était qu'une jeune fille innocente...

mercredi 3 décembre 2008

Comme c'est curieux : Les épices

Cette nouvelle chronique a pour but de faire découvrir aux Franc-Comtois et Franc-Comtoises des sujets de culture générale.

Collaboration spéciale de Larrycool

En 1456, les épices sont un luxe très apprécié par nos nobles seigneurs, d'autant plus que d'après la croyance populaire, elles proviennent du "Paradis Terrestre ".

De toutes les épices, le poivre, bien que fort coûteux, est le plus recherché. On suppose qu'il mûrit "au sud du Caucase" à la chaleur du soleil, et que les serpents défendent les bois où il pousse.
Quand il est mûr, on met le feu aux arbres et le poivre qui est blanc devient noir. Il passe pour posséder une malice cachée ; il faut donc éviter d'en absorber de trop grandes quantités.
Mais le poivre est doublement précieux à cause de sa valeur intrinsèque : "cher comme poivre" est une expression courante dans dans le Royaume de France et il est d'usage fréquent de s'en servir comme monnaie de compte. Ainsi en Bourgogne et en Franche-Comté, les serfs des abbayes doivent pour racheter leur liberté payer au prieur une livre de poivre.

Les barbares avaient eux aussi, en leur temps, appris à apprécier le poivre. Alaric en connaissait parfaitement la valeur puisqu'il exigea de Rome, comme partie de sa rançon, 3000 livres de poivre. Deux ans plus tard, en 410, l'empereur dut payer aux Wisigoths victorieux un tribut annuel de 300 livres de cette denrée précieuse.
Évidemment, en ce bienheureux temps-là, il y a près d'un millénaire, on ignorait encore ce qu'était : L'INFLATION!

lundi 1 décembre 2008

Entrevue avec Jasona, CaM

Nos mines ont connu des effondrements alors que selon nos sources, elles étaient correctement entretenues. Ces évènements, non seulement dangereux mais en plus mauvais pour l'économie comtale, nous ont interpelés.

Nous avons tenté d'en savoir plus en interrogeant le Commissaire aux Mines Jasona.

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Quel a été votre parcours avant de parvenir jusqu'au poste de CAM ?

Tout d'abord, je suis entrée dans l'armée dans le corps d'arme des arbalétriers il y a plus d'un an, en Juillet 1455 alors que j'habitais à Poligny, et c'est Pendarric qui m'a recruté: il était lieutenant à l'époque. Je suis montée en grade de Sergent et ensuite d'Aspirant.
Ensuite j'ai démissionné en Avril 1456 pour raisons personnelles. Je me suis réengagée ensuite en Juillet 1456 et suis devenue Caporal instructeur adjoint.

Je suis entrée dans le parti politique FCR. Avant cela j'avais été membre du parti AP, mais j'ai démissionné. Je me suis retrouvée en début de liste et quand le Franc Comte Bobyzz a été élu, je suis entrée dans le monde du Parlement. J'ai donc dû démissionner de l'armée une nouvelle fois, mais je suis restée en tant que réserviste.


Pourquoi avoir choisi ce poste et comment êtes-vous formée à cette fonction?

J'ai choisi ce poste parce que pour moi, c'était le plus facile. Je n'ai pas voulu prendre une charge trop compliquée afin de pouvoir apprendre le métier de parlementaire, et de pouvoir regarder également les autres fonctions pour peut-être, par la suite, être à même de choisir une partie qui me plait. Je ne dis pas que le poste de CAM ne me plait pas, mais j'aimerais éventuellement voir autre chose.
J'ai été formée par Kiboki, qui m'a appris le fonctionnement de ce poste.

Étant une jeune parlementaire, avez-vous rencontré des difficultés d'adaptation et buté sur le fonctionnement du Comté, chose parfois obscure pour les personnes non initiées?

Eh bien, étant totalement étrangère au fonctionnement du Parlement, j'étais un peu perdue au début. J'avoue aussi que je ne m'étais jamais beaucoup intéressé au Parlement auparavant, alors je me suis dit: "et pourquoi pas?". J'avais passé tout mon temps à l'armée, pourquoi ne pas changer un peu?
Il y a encore bien des choses que je ne comprends pas trop, mais je viens tout juste d'arriver alors j'apprendrai avec le temps.
J'avoue aussi que durant mes premiers jours, j'ai fait quelques cafouillages, mais maintenant, grâce à l'aide de certaines personnes, cela va beaucoup mieux.

Pouvez vous nous expliquer simplement comment sont entretenues les mines, comment elles fonctionnent, ainsi que la manière de les gérer efficacement?

Les mines sont entretenues automatiquement. Mon travail consiste à suivre une procédure quand il y a un problème. Donc je dois les contrôler tous les jours.
En cas de baisse de niveau, on fait un Upgrade qui permet de gérer la mine défectueuse et de la remettre à niveau. Cela se fait manuellement.
Les dépenses nécessaires à l'entretien des mines est l'achat de fer.
Les conséquences d'une mauvaise gestion sont une perte d'écus et de fer.

Selon ce qui nous est parvenu, le Comté aurait perdu environ 15000 écus. Êtes-vous en mesure de confirmer cette tendance?
Cette perte serait en partie due à 4 éboulements de mines en l'espace de trois semaines, alors qu'une telle probabilité est mince : inférieure à 1% pour des mines en bon état. Comment expliquez-vous ces évènements? Serait-ce un problème d'ingérence? De telles chutes de mines auraient été constatées dans d'autres comtés, cela est-il lié?

Oui, je confirme cette perte. Cela n'est pas dû à un problème d'ingérence et d'autres comtés ont en effet eu des problèmes avec les mines. Nous ne sommes pas une exception.
Aristote doit sûrement être en colère contre les mineurs, bien que nous ne blâmions pas ces braves qui travaillent dur dans nos mines. Nous pourrions contacter nos représentants de l'Église pour voir si nous pourrions organiser une messe!

En moyenne, seulement 60% des embauches possibles de mineurs sont concrétisées. Cette fréquentation est plutôt faible. Est-ce un grave inconvénient? Auriez-vous une idée du moyen d'y remédier?

La fréquentation des mines a baissé à cause de l'état d'alerte. Quand l'état d'alerte sera levé, on pourra espérer un retour à une fréquentation normale.
Cette faible fréquentation a causé une perte mais on ne peux pas vous dire de combien pour la bonne raison qu'on ne l'a pas définie avec précision.

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Chers lecteurs, en conclusion, si vous n'êtes pas déjà occupés à la défense de nos villes en cette sombre période, nous vous conseillons de faire un détour par la mine pour notre bien à tous!