jeudi 26 février 2009

L'ESCRIME DE NOS JOURS


par Larrycool (carapace d'acier, cœur d'or)

Article dédié à Crro, rédacteur en chef du Petit comtois, tribun de Pontarlier.

Quelle relation peut il exister me demanderez-vous entre l'escrime et Sire Crro ?
La réponse est simple, l'escrime est un sport qui exige une grande maîtrise de soi, une technique irréprochable et un respect de l'adversaire, ce que Seigneur Crro possède au demeurant, il est pugnace, travailleur de tous les instants et surtout tente d'améliorer les choses qui demeurent floues, tout en écoutant et respectant les idées des autres...
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L'escrime, apparue dans l'antiquité. Les Grecs proclamaient que le soldat n'est pas celui qui porte l'épée, mais bien celui qui sait la manier, cependant, il n'existe aucune trace de maîtres professionnels et d'académie d'armes.
Pendant le siècle de Périclès, jusque la période Hellénistique, des maîtres d'armes de métier, font partie du personnel chargé de l'éducation des enfants citoyens. La différence avec le Maître d'armes est qu'il est à l'inverse du pédagogue, du musicien et du gymnaste, un homme libre qui monnaye ses services. Ce qui rend son savoir uniquement accessible aux familles fortunées. Le glaive grec ou romain est fait de bronze, les romains frappent essentiellement d'estoc, interdiction formelle leur est donnée de frapper à la taille, sauf en cas d'absolue nécessité, car ils savent que le coup d'estoc est bien plus meurtrier. Le but étant de tuer en faisant le moins de geste possible.
Les Celtes se distinguent, ils frappent avec de véritables épées en fer, métal bien plus solide que le bronze des armées méditérranéennes, ce qui permet d'abord aux Celtes de mener une politique agressive puis de se défendre longtemps contre les envahisseurs.

Le glaive romain va peu à peu s'allonger au fur et à mesure de l'affaiblissement de l'empire romain, en effet, on incorpore de plus en plus aux armées romaines des mercenaires venus du nord, adeptes du même genre d'épées que les Celtes.
Dans la fin de l'empire romain, on utilise de plus en plus les armes des peuples germaniques.

Dans le haut moyen âge, l'épée devient la compagne la plus sure d'un homme qui désire survivre a un pillage ou un voyage. C'est l'époque ou les exploits individuels sont loués par les poètes et les chanteurs, c'est l'époque du roi Arthur et d'excalibur. Il ne subsiste cependant aucune trace des instructeurs romains de jadis, c'est le père qui apprend à son fils à manier une épée, et ce, dans la résidence seigneuriale. De plus la féodalité naissante réduit considérablement le nombre de personnes autorisées et aptes à porter l'épée, arme par excellence du chevalier.

Au XIII ème siècle, on reconnaît que manier l'épée nécessite un entraînement aussi bien théorique que pratique, cet enseignement est beaucoup recherché par la noblesse, qui risque fréquemment sa vie sur le champ de bataille. Le développement de l'ordalie (duel judiciaire tout à fait légal et courant de nos jours) précipite aussi un certain engouement à apprendre l'escrime. Il est décrété lorsque les juges ne peuvent déterminer l'innocence ou la culpabilité de chaque partie, et fait appel au jugement de Dieu. (L'homme sachant manier l'épée est souvent le favori de notre bon Dieu)...


Actuellement, nos guerriers sont assez rapides et plus libre de leurs mouvements qu'auparavant, car l'escrimeur n'est pas enfermé dans des armures d'acier. Il est primordial de savoir se battre avec et contre n'importe quoi. L'épée restant l'arme la plus noble.


Chaque épée, de nos jours, pèse en moyenne 1 kg.

Des maîtres germaniques viennent d'arriver sur les terres de France, pour apporter un oeil nouveau sur l'escrime. Il paraîtrait que ces hommes sont des scientifiques du maniement de l'arme...

Sources : Passion Histoire


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