dimanche 30 novembre 2008

Entrevue avec Pendarric

Afin de clarifier la situation et d'avoir le point de vue de tous les partis, nous avons rencontré L'ex-gouverneur Pendarric, ayant perdu l'accréditation.
Voici donc son avis sur les derniers évènements, au cœur desquels il se trouve.


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Avant tout, il a été dit que vous aviez conduit LPQV à Grandson sur votre propre initiative. Confirmez-vous ces affirmations, personne n'a ordonné ce déplacement?

Oui, je me suis déplacé sur ma propre décision après en avoir discuté avec quelques-uns de mes hommes. Nous étions las d'attendre, de perdre notre temps et notre argent pour surveiller les fesses des dignitaires en attendant qu'ils décident et prennent une décision. Nous, nous militaires de formation donc on s'est dit "tiens si on fonçait à Grandson pour les faire bouger", et je tiens d'ailleurs à préciser que j'ai posé ma démission avant d'avoir pris cette décision ...et elle ne date pas de lundi. J'en ai parlé à quelques amis de confiance et membres de LPQV et ils ont tous approuvé ... et la suite vous la connaissez, sauf que nos supérieurs se sont fait des films pour peu de choses : notre intention n'était pas d'attaquer Grandson mais de simplement nous promener devant les murs car nous savions que l'armée adverse était au chaud derrière les murailles et que nous ne risquions rien ... Le "bordel" qui a suivi a été causé par des ordres et des contre-ordres du Franc Comte et du capitaine ce qui a eu pour cause d'abandonner des hommes à Grandson. J'aurais pu tous les ramener à Pontarlier, mais le Comte s'est cru plus grand stratège que ce qu'il n'est vraiment, en écoutant tout le monde...


Pouvez-vous nous parler des raisons qui ont déclenché cette décision?

Pour compléter ce que j'ai dit précédemment, le climat actuel de l'armée était plus qu'au plus bas : imaginez des soldats qui tournent en rond en attendant de l'action qui n'arrivera jamais. J'étais au courant également des négociations sur les traités entre la CH et la FC, et pour vous dire franchement, j'y ai vu comme une insulte pour les armées qui ne servent plus à rien étant donnée que notre gouvernement veut se protéger de toutes menaces avec du papier... D'ailleurs, ils ont une vision trop utopiste des évolutions de notre époque... Ont-ils déjà oublié dans quel climat nous vivons? Que si notre voisin se fout de notre gueule, pour l'honneur nous lui serions tombé dessus en le remettant à sa place, et non en signant un "traité". Je peux vous énumérer plein de raisons pour cet acte, qualifié d'acte de "folie" par certains... mais je ne sais pas s'ils comprendront que c'est un ras-le-bol de leurs conneries et de leur manque d'équipement sous leurs braies...


Vous saviez que quoiqu'il arrive, vous vous exposiez à des sanctions en agissant de la sorte. Qu'espériez vous réellement?

Franchement, je savais que ce qui m'attendait au retour était un bon procès, et cela ne me dérangeait pas si j'avais pu faire bouger l'armée, mais bon cela n'a que peu marché, car les soldat sont toujours dans la même situation et je vais citer un ami officier:
"On est là comme des cons à attendre une "guerre très proche" alors qu'il n'y a rien du tout".
Mon seul regret et d'après moi ma plus grosse connerie est le manque de communication avec les soldats, et je regrette que ceux qui étaient au courant - comme un certain officier de Pontarlier - m'aient "planté couteau dans le dos" dès notre arrivée à Grandson ...


A ce qui se dit, vous avez entraîné contre leur gré 20 soldats en territoire étranger, ce qui aurait pu les mener au combat sans qu'ils n'en soient avertis si les autorités helvètes ne s'étaient pas montrées compréhensives.
Mais selon vos dires, certains étaient tout de même au courant.. tous n'étaient malheureusement pas consentants.
Ne regrettez-vous pas d'avoir joué avec des vies et avec l'avenir du comté?


Oui, et comme je l'ai dit précédemment je regrette d'avoir amené ces hommes contre leur gré, j'ai fait une connerie et je l'assumerai lors de mon procès en cour martiale, mais pour répondre à votre question : oui, certain d'entre eux me soutenaient et étaient au courant de tout, un a même retourné sa veste le lendemain comme je vous l'ai dit... L'avenir de notre comté n'est pas compromis, au contraire, ça va peut-être les faire bouger un peu et nous faire avancer, et peut-être qu'ils arrêteront d'espérer cette guerre en cachette et la déclareront à haute voix... et là je vise à la fois le parlement et la HIC, car depuis 2 ans les helvètes se baladent sur nos routes en essayant de se faire les citoyens comtois, et ce n'est pas ma faute si 2 armées helvètes sont à notre frontière... ils ne sont pas là pour regarder l'herbe pousser, mais bien dans un but militaire... La mienne aussi, sauf que ma ballade n'avait qu'un but provocateur ...


Si un officier de Pontarlier était au courant de vos projets et qu'il n'a pas prévenu ses hommes pour les empêcher de vous suivre, ni prévenu ses supérieurs, cela laisse à penser qu'il approuvait votre décision. C'est un signe que l'état major a du nettoyage interne à faire dans l'intérêt du comté...à moins que le problème ne vienne justement de l'état-major comme l'indiquerait le nombre de démissions. Le problème semble venir des deux côtés et trouver un responsable unique s'avère difficile.

Vous parlez de traîtres au sein de la FC. Pouvez vous nous en dire davantage?


Tout le monde le sait, pas la peine que je vous fasse un dessin : nous sommes une passoire, comme toutes les régions d'ailleurs. Je critique simplement la vitesse à laquelle les helvètes prennent connaissance de nos plans, à un niveau où la taupe ne peut être que haut placé ...


Avez-vous un dernier mot à dire ?

Oui, Je voudrais faire taire la rumeur qui circule selon laquelle j'avais mis l'armé de Lothilde, la Maxima Sequanorum, en ennemie. C'est bien la dernière chose que je ferais, respectant Lothilde comme une amie et un fidèle défenseur de la Franche-Comté...

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